Est-ce la Folie, la Mort ou la Putain
Le soir qui arpentent vos trottoirs
Est-ce la folie, la mort ou la catin
Qui hante les bas-fonds de l'histoire
Quand elle est saoule aux fleurs de mai
Rouge des pavots au coin des lèvres
Le vent se couche entre ses mains
Elle qui est fille de la misère
Nuit de soie nuit de soir blanche
Au fond des cours elle s' déshabille
A la fois pute et riche amante
Reine sous la lune quand elle s' rhabille
Fleur d'or et rousse aux vents des brises
Hors de la nuit comme un métal
La pute plus claire qu'un cristal
S'en va brûler dans l'ambre prise
Prise de sanglots au fond des cours
Miroir blessant au fond d'un verre
L'aube n'est plus qu'un petit vin amer
Au fond de la gorge du fond des jours
Nuit de bohème et nuit d'errance
Souffrante et blême de la mort
La pute d'eaux noires en transparences
De feux en jeux jette ses sorts
De jour de deuil en soir de fête
Plus belle que l'océan en crue
A fois traînée et prophète
La pute distille ses vertus
Suis-je la Folie la mort ou la putain
Le soir qui arpente vos trottoirs
Suis-je la folie la mort ou la catin
Qui hante les bas-fonds de l'histoire
By Courtesy of Le Brebis Himself
Ou le lyrisme de ses 20 ans, exhumé d'un carton. A Orla, ma berbère adorée qui est au Ciel. A Orfeenix chérie, qui est parvenue à concentrer, l'Or, la Féé, Orphée et le Phénix, en un seul nom ! A Marie, reine des Cieux, au Christ glorieux !